La Tribune apporte des réponses succinctes à des questions portant sur les finances personnelles. Ces réponses ne sont qu’informatives et pourraient ne pas être adaptées à toutes les situations. Le cas échéant, il est souhaitable d’obtenir un conseil professionnel.
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Sommes-nous à l’abri des stéréotypes ?
La finance comportementale a démontré que les investisseurs sont fortement influencés par une série de biais psychologiques, sans aucune justification rationnelle (1).
En fait, cela va beaucoup plus loin.
Des expériences démontrent que des individus normaux et éduqués peuvent être amenés, sans contrainte, à se comporter de manière totalement irrationnelle, voire immorale et même cruelle.
Quatre (4) expériences le démontrent (2) :
® L’expérience de Milgram
® L’effet Lucifer
® L’expérience de Asch
® La Troisième Vague
Ces exemples sont si extrêmes qu’on a peine à y croire. Alors donc, si on peut provoquer de tels comportements chez des sujets normaux, il n’est pas surprenant que l’investisseur soit largement influencé par des biais psychologiques dont il n’a même pas conscience.
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Nous sommes facilement convaincus de la justesse de nos opinions. Nous n’acceptons pas le fait qu’elles puissent être dictées par des biais psychologiques. Or, quand on parle de gestion financière, le danger est réel. Parce que la première personne dont l‘investisseur doit se méfier, c’est lui-même.
Pour cette raison, c’est souvent une sage décision que de faire appel à un conseiller indépendant et qualifié pour inspirer ou valider nos décisions en la matière.
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(1) L’essor de la finance comportementale
(2) Ces expériences sont décrites dans Des pièges qui influencent nos décisions d’investissement.
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