La Tribune apporte des réponses succinctes à des questions portant sur les finances personnelles. Ces réponses ne sont qu’informatives et pourraient ne pas être adaptées à toutes les situations. Le cas échéant, il est souhaitable d’obtenir un conseil professionnel.
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Pourquoi investir dans des fiducies de placement immobilier?
La bourse est le véhicule idéal pour qui veut investir dans l’immobilier sans assumer les tâches et responsabilités d’un propriétaire d’immeuble. Le moyen classique est d’acheter des parts de FPI*. Ces parts sont transigées en bourse de la même façon que tout autre titre.
On répartit les FPI en six groupes :
1 – Résidentiels
Immeubles locatifs résidentiels (appartements, multiplex et/ou maisons unifamiliales).
2 – Commerces de détail
Espaces commerciaux destinés au commerce de détail (centres d’achat et mails commerciaux).
3 – Bureaux
Édifices à bureaux.
4 – Espaces industriels
Espaces destinés à la production légère et l’entreposage.
5 – Hébergements pour le 3e âge et soins de santé
Résidences pour personnes âgées (RPA) offrant ou non des soins particuliers, centres de soins infirmiers spécialisés, hôpitaux, cabinets médicaux.
6 – Secteurs spéciaux
Secteurs autres que ceux mentionnés ci-haut : hôtels, centres de données, infrastructures, parcs de stationnement, …
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Plusieurs raisons justifient qu’on alloue une portion du portefeuille de placements aux FPI*:
♦ Un rapport risque-rendement supérieur à celui de l’indice boursier,
♦ Des titres faiblement corrélés aux autres secteurs économiques,
♦ Des taux de dividendes supérieurs,
♦ Des revenus de dividendes prévisibles, versés mensuellement,
♦ L’accès à des secteurs économiques variés,
♦ Les avantages d’être propriétaire immobilier, sans les inconvénients!
Comment y investir?
Sur les 10 dernières années (juin ‘13-23), le rendement annuel du secteur immobilier de la bourse canadienne (et non des FPI*) est équivalent à celui de l’indice boursier principal, soit près de 5%.
Ce rendement est modeste. Pour cette raison et parce qu’il n’existe moins de 40 FPI* cotées sur la bourse canadienne, il est préférable d’éviter les FNB* indiciels du secteur immobilier. Il nous semble plus intéressant d’investir dans des FPI individuelles qui :
♦ exhibent un rendement historique stable,
♦ offrent un rendement de dividende supérieur,
♦ satisfont aux critères d’évaluation afférents aux titres à dividendes.
Pour consulter une liste de FPI transigées sur la bourse canadienne, cliquer ici.
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L’article qui suit explique plus en détail pourquoi et comment l’investisseur devrait allouer une partie de son portefeuille aux FPI* .
Cet article a été rédigé par Marc-Olivier Desmarais, CPA, Pl. Fin.
Il est planificateur financier indépendant. Sa pratique est encadrée par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) et par l'Institut de Planification Financière (IPF).
À travers les articles de Portefeuille 101, son objectif est de contribuer à la littératie financière et de stimuler la réflexion en matière de finances personnelles.